Foster the People

Osheaga 2014 – Jour 1 | Foster the People, Chromeo, Von Pariahs et plus

La neuvième édition du festival musique et arts Osheaga débutait ce vendredi, 1er août, au Parc Jean Drapeau. Pour cette première journée, déjà la diversité des styles musicaux se faisait sentir. Retour sur Foster The People, Chromeo, Von Pariahs, Manchester Orchestra et Bleachers.

Bleachers

La coup d’envoi se faisait sur la Scène de la Rivière avec Bleachers, le projet solo de Jack Antonoff, que l’on connait surtout en tant que guitariste du groupe fun.

Bleachers, photo par Karine Jacques

Bleachers, photo par Karine Jacques

En pleine forme, le groupe a offert une prestation parfaite pour lancer les festivités. De l’énergie, des solos, de nombreuses interactions avec la foule, mais surtout, une musique indie pop extrêmement accrocheuse qui se mariait à merveille avec le soleil de plomb qui planait sur le site.

Le groupe a offert une bonne sélection des chansons (Wild Heart, Rollercoaster, You’re Still a Mystery) issues de son seul album, Strange Desire, paru en juillet dernier, avant de conclure sur son premier extrait radio, I Wanna Get Better, que la foule attendait visiblement impatiemment. Bref une bonne mise en bouche!

Manchester Orchestra

Sur la scène voisine, celle de la Montagne, suivait immédiatement le groupe indie rock originaire de Georgie, Manchester Orchestra. Avec un nouvel album en poche, Cope, paru en avril dernier, le groupe a pu présenter quelques nouvelles compositions (Top Notch, The Ocean, Cope), malgré une plage horaire plutôt courte.

Manchester Orchestra, photo par Karine Jacques

Manchester Orchestra, photo par Karine Jacques

Heureusement pour les fans de longue date, le groupe a joué I’ve Got Friends, une pièce qui s’est fait rare en festival, durant les dernières années, ainsi que Everything to Nothing et The River, toutes trois issues de l’excellent Mean Everything to Nothing paru en 2009.

La superbe I Can Barely Breathe n’a pas non plus été écartée. Fidèle à son habitude, le très barbu chanteur Andy Hull a offert une prestation fougueuse et passionnée, terminant le tout sur un énorme jam de guitares.

Von Pariahs

Un peu plus tard, les Français, plus précisément originaire de Nantes, Von Pariahs se produisait sur la nouvelle Scène de la Vallée, devant une foule plutôt clairsemée.

Ça semblait plutôt pénible pour le chanteur du groupe, d’ailleurs, lui qui semblait complètement essoufflé et à court d’énergie après pratiquement chaque pièce. Ou qui ne semblait tout simplement pas là, en esprit. Dommage, puisque le rock, à l’esprit très punk proposé par le groupe est intéressant sur disque. À suivre…

Von Pariahs, photo par Karine Jacques

Von Pariahs, photo par Karine Jacques

Foster the People 

Foster the People était de retour en ville vendredi, après un passage il y a deux ans au Canal Lachine pour un impressionnant concert hautement visuel.

Cette fois-ci, visuellement, c’était plutôt décevant. En fait, inexistant, mis à part quelques jeux de lumières assez banals. Pas de structures gonflables ou de gros soleil souriant. La simplicité, peut-être.

Foster the People, photo par Karine Jacques

Foster the People, photo par Karine Jacques

Heureusement que Mark Foster et sa bande étaient bien énergiques pour envoyer leurs plus gros succès à l’immense foule compacte rassemblée devant les deux scènes principales. Et le groupe a bien su rentabiliser son court temps, festival oblige, pour bien remplir son set de succès surtout issus du premier album, Torches. 

Seulement 3 titres sur une grille de 12 chansons provenaient de Supermodel, le plus récent album qui a été moins bien accueilli par la critique que le précédent. C’est donc dire que les Helena Beat (qui a lancé la prestation), Houdini, Miss You et Pumped Up Kicks ont soulevé la foule comme il se doit, ponctués des toujours impressionnants jams de percussions, la signature du groupe.

Une prestation somme toute sympathique, qui disons-le, contrastait avec la performance hallucinante de Skrillex qui suivait sur la scène adjacente.

Chromeo

Chromeo, photo par Guillaume Jolicoeur

Chromeo, photo par Guillaume Jolicoeur

En début de soirée, le duo montréalais Chromeo a carrément enflammé la Scène Verte avec son électro-funk infectieux. Le groupe a pu présenter son plus récent matériel, issu de White Women, qui a vu le jour en mai dernier. La très accrocheuse Sexy Socialite en fût d’ailleurs un des meilleurs moments.

Il faut dire que la réputation du duo n’est plus à faire et leur succès scénique, plus une surprise. Le sens du show, les deux acolytes l’ont acquis depuis des années, surtout Dave 1, qui est toujours à l’avant-scène à s’occuper de la foule.

La mise en scène est aussi parfaitement en accord avec la musique du groupe: les multiples lumières qui dansent au rythme de leur musique, les stroboscopes et bien sûr, les deux claviers montés sur des jambes féminines. Gagnant.

Terminant avec son dernier single radio, Jealous (I Ain’t With It), le groupe a transformé l’immense parterre en véritable plancher de danse, les festivaliers dansant et sautant au rythme de la musique. Mais de tels moments se sont produits tout au long du spectacle, notamment sur l’incontournable Bonafied Lovin’ ou Needy Girl.

Chromeo, une valeur sûre sur scène, quoi.

Jour 1 d’Osheaga en photos, par Karine Jacques et Guillaume Jolicoeur

 

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