Paul Kalkbrenner – 7

Paul Kalkbrenner - 7 Paul Kalkbrenner 7

Le pionnier du techno berlinois est de retour et frappe fort, encore une fois, avec un album tissant un pont entre sonorités accessibles, synthétiques et festives.

Kalkbrenner à sa formule à lui, ses créations sont toujours représentatives de son talent, mais avec ce nouveau projet, l’Allemand nous prouve qu’il vieillit bien et que sa musique ne prend pas un ride.

Producteur fortement reconnu par le mainstream en Allemagne (il a notamment battu Lady Gaga dans les palmarès top 40 il y a quelques années déjà), l’artiste, nouvellement père, nous propose une bombe pour les pistes de danse. On connait la recette de Kalkbrenner : truquer le cerveau avec des créations qui évoluent en subtilités, mais qui se résultent toujours avec un brin de mélancolie, de festivité, d’espoir… L’album 7 ne fait pas exception à la règle, on y retrouve des pièces plus intenses, d’autre planantes, mais somme toute, l’écoute est une aventure qui propulsera l’auditeur dans une gamme bien large de sentiment.

Sur plusieurs des chansons, on peut entendre des voix masculines et féminines. C’est le point fort de 7, ce petit coté accessible, limite pop, qui permettra aux néophytes de sa musique de s’initier à ses projets antérieurs, mais également de faire le saut dans le large monde de la musique électronique. Kalkbrenner offre un mélange entre le typique côté rave et intensité, tout en optant pour quelques compositions beaucoup moins agressives.

Dans les morceaux les plus pop, on retrouve A Milion Days, Cloud Rider et Feed Your. Chansons sur lesquels des paroles d’amour sont chantées sur une trame musicale pleine d’espoir et de réconfort. Cependant, ne vous laissez pas berner par les quelques chansons plus pop de l’artiste, l’ensemble de 7 comprend une bonne dose d’intensité sonore et de textures synthétiques. Notamment dans la pièce Mother Trucker qui ouvre sur un synthétiseur qui semble désaccordé avec une petite touche de distorsion.

C’est un album qui s’écoute de long en large, sans toutefois écorcher l’oreille ou être trop intense comme certaines oeuvres électroniques le sont parfois.

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