Pink Floyd

Pink Floyd | Les 20 chansons favorites de notre équipe (sans boomers)

Avec le concert de Nick Mason qui s’en vient lundi prochain à la Place des Arts, et l’annonce cette semaine du passage du Australian Pink Floyd Show le vendredi 11 octobre 2019 au Centre Bell (dont les billets sont d’ailleurs en vente depuis ce matin), on dirait que Pink Floyd est dans l’air ces temps-ci. Au fil des ans, Dieu sait que les baby-boomers se sont amplement exprimé au sujet du groupe anglais… La parole revient maintenant aux millénariaux : quelles sont les chansons de Pink Floyd qui font vibrer nos collaborateurs de 22 à 37 ans?  Résultat compilé selon une méthode vraiment pas scientifique pour tenter de comprendre ce qui survivra de l’oeuvre de Pink Floyd quand les fans originels auront passé l’arme à gauche.

 

20. On The Run (The Dark Side of the Moon)

C’est le titre instrumental qui relie Speak To Me / Breathe à Time sur l’album The Dark Side Of The Moon, et c’est un trip auditif assez envoûtant. Les yeux fermés, que ce soit sur un bon gros système de son ou avec un casque audio de bonne qualité, ces trois minutes trente font tourner des effets d’une manière plutôt hallucinante, déformant et bougeant dans tous les sens une base répétitive hypnotisante. Pink Floyd invente l’electro-space-rock-psychédélique, mais en analogique.

– Bruno Maniacci

19. Remember A Day (A Saucerful of Secrets)

Finalement assez pop comparativement au reste, mais bien construite et si mélodique.

– Les propos minimalistes de notre photographe Thomas Mazerolles

18. Mother (The Wall)

Composée et chantée en partie par Roger Waters, Mother apaise les esprits par son orchestration majoritairement acoustique, avant de faire place à la plus sombre Goodbye Blue Sky (qui figure également à cette liste d’amour). Calme, elle aborde avec subtilité le thème de la mère protectrice, un trait autobiographique de la vie du bassiste qui signe ici un élément phare et puissant de The Wall. Un titre qui vaut le détour!

– Victor Perrin

17. Welcome To The Machine (Wish You Were Here)

L’intro est tellement puissante, ça te prend à la gorge.

– Les impressions succinctes de Thomas Mazerolles

 

Blague à part, il n’a pas tort: c’est l’une des intros les plus marquantes de la série d’albums Waters / Gilmour des années 1970. Les sonorités de synthés et l’étrange tension crée par les arrangements laissent aussi entrevoir le sentiment d’aliénation que Roger Waters transmettra à merveille sur les prochains albums…

16. Brain Damage / Eclipse (The Dark Side Of The Moon)

C’est la chanson parfaite pour conclure l’album The Dark Side Of The Moon. Elle a une super belle mélodie qui monte graduellement en intensité jusqu’à la toute fin, et les paroles font questionner ce qui est réel et ce qui ne l’est pas.

– Sacha Lynch

15. One Of These Days (Meddle)

Avec une introduction enivrante à la double basse (Waters et Gilmour se faisant écho de leur jeu), One Of These Days s’avère être une bombe à retardement. La progression frénétique qui s’opère dans l’ouverture instrumentale de Meddle (1971) fait de ce morceau un incontournable de la discographie de Pink Floyd. Il offre ici cinq minutes de véritable tension, accentuée à vrai dire par la phrase assassine en downtempo de Nick Mason (« One of these days, I’m going to cut you into little pieces »). Charming

– Victor Perrin

14. On The Turning Away (A Momentary Lapse Of Reason)

On The Turning Away est un slow à la progression haletante, magnifiquement construit sur le jeu puissant du batteur Nick Mason et la performance sincère de David Gilmour. Le guitariste excelle tant à la voix que derrière son instrument, et ses solos sont là pour en témoigner. Sans Waters, c’est évidemment différent… mais les émotions restent toujours vives!

– Victor Perrin

13. See Emily Play

Même si la chanson ne se trouve officiellement sur aucun album complet de Pink Floyd – on la retrouve toutefois sur les compilations Relics (1971) et Works (1983), ainsi que certaines versions rééditées du premier disque du groupe – See Emily Play démontre les talents de mélodiste du premier chanteur et parolier du groupe, Syd Barrett. À la fois accrocheuse, concise et bien dirigée, cette chanson évoque à la fois l’innocence et la naiveté de l’enfance, et, selon certains, son rapport aux drogues hallucinogènes. Les textes laissent certainement tout ce qu’il faut de flou pour en faire sa propre lecture.

– Marc-André Mongrain

12. The Great Gig In The Sky (The Dark Side Of The Moon)

Toujours sur The Dark Side of The Moon, on adore ou on déteste mais cette improvisation vocale hallucinante de la chanteuse britannique Clare Torry ne laisse personne indifférent. Alors qu’elle est sortie du studio persuadée d’avoir raté sa performance, c’est en fait une pierre à l’édifice monumental de Pink Floyd, posée sur un instrumental planant.

– Bruno Maniacci

11. Echoes (Meddle)

Finale du disque Meddle paru en 1971, la sublime Echoes prenait en fin de compte la totalité de la face B du vinyle par sa longueur impressionnante. Pink Floyd offre ici 23 minutes de pureté musicale assurée par une rythmique implacable et des solos rondement menés. Entre improvisations géniales et phases expérimentales parfois loufoques à l’instar de ces notes introductive de piano digne du son d’un sonar, le groupe britannique fait voyager l’auditeur encore une fois vers des contrées lointaines. Du grand art!

– Victor Perrin

La suite du classement, c’est par ici :

 

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