Pink Floyd

Pink Floyd | Les 20 chansons favorites de notre équipe (sans boomers)

Avec le concert de Nick Mason qui s’en vient lundi prochain à la Place des Arts, et l’annonce cette semaine du passage du Australian Pink Floyd Show le vendredi 11 octobre 2019 au Centre Bell (dont les billets sont d’ailleurs en vente depuis ce matin), on dirait que Pink Floyd est dans l’air ces temps-ci. Au fil des ans, Dieu sait que les baby-boomers se sont amplement exprimé au sujet du groupe anglais… La parole revient maintenant aux millénariaux : quelles sont les chansons de Pink Floyd qui font vibrer nos collaborateurs de 22 à 37 ans?  Résultat compilé selon une méthode vraiment pas scientifique pour tenter de comprendre ce qui survivra de l’oeuvre de Pink Floyd quand les fans originels auront passé l’arme à gauche.

 

10. Sheep (Animals)

En trois actes, Sheep retranscrit métaphoriquement cette classe prolétaire exploitée par les puissants du monde de l’entreprise, et qui cherchera finalement à se défaire de ses chaînes par la révolte populaire. L’histoire de ces  »moutons » peints musicalement par Waters dans son oeuvre de dix minutes est symbole de la grande qualité du répertoire du groupe britannique qui n’hésite pas à aborder, de manière frontale, des sujets sensibles de la société contemporaine.

– Victor Perrin

9. Time (The Dark Side Of The Moon)

D’une introduction bruyante, presque insupportable, on atteint finalement l’un des solo les plus emblématiques de l’histoire du rock dans ce fameux titre du groupe britannique. Ce que j’apprécie de Time, c’est ce condensé du génie de Pink Floyd qui entremêle des phases expérimentales, de percussions notamment, avec du rock brut, tout en y insérant une touche de psychédélisme lunaire.

– Victor Perrin

8. Atom Heart Mother (Atom Heart Mother)

C’est un peu le Bohemian Rhapsody des Pink Floyd. Pendant vingt minutes, on peut entendre une construction musicale extrêmement complexe et réfléchie, aussi formalisée qu’une forme-sonate en musique classique, qui se perd dans des expérimentations sonores mais qui retombe toujours sur ses pattes. Et puis rien que pour ce solo de violoncelle qui reprend le thème du morceau avec le riff d’orgue en arrière, sur lequel démarre ensuite le solo de guitare, c’est merveilleux. Pink Floyd profite pleinement de l’utilisation des cuivres, d’un choeur, et de la possibilité de dérouler vingt minutes de musique sans interruption.

– Ambrune Martin

7. High Hopes (The Division Bell)

Les années David Gilmour (fin-80 jusqu’à mi-90) n’ont pas été les plus fertiles en terme d’oeuvres mémorables… Pour plusieurs, The Division Bell était l’album du « surplus de maturité », voire de la mononquerie. La saveur expérimentale de Pink Floyd était désormais entièrement dissipée.

Mais si cet ultime disque du groupe, paru en 1994, a un mérite, c’est celui d’avoir permis à Gilmour et la bande (sans Waters évidemment) de conclure la grande aventure de Pink Floyd sur cet hymne dramatique qui vient conclure l’album et la carrière de PF. Portée par un texte énigmatique au lexique terminal, et un solo de slide guitar épique qui transperce le refrain nuageux tel un rayon de soleil éblouissant, High Hopes est une chanson des grandes occasions, un appel à la réconciliation, une tombée de rideau porteuse d’émotions vives.

– Marc-André Mongrain

6. Astronomy Domine (The Piper at the Gates of Dawn)

Rien de moins que le premier titre du premier album en 1968, et déjà Pink Floyd nous met une claque monumentale, voire même spatiale. Popularisé par nos Voïvod nationaux qui ont font une reprise métallique qui s’y colle parfaitement, c’est un titre aux sons de guitare assez rock, avec un couplet un peu oppressant qui nous tient en haleine avant que cette descente dissonante nous fasse tomber dans les abîmes psychédéliques de ce qui allait devenir l’univers Pink Floydien.  

– Bruno Maniacci

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