Pink Floyd

Pink Floyd | Les 20 chansons favorites de notre équipe (sans boomers)

Avec le concert de Nick Mason qui s’en vient lundi prochain à la Place des Arts, et l’annonce cette semaine du passage du Australian Pink Floyd Show le vendredi 11 octobre 2019 au Centre Bell (dont les billets sont d’ailleurs en vente depuis ce matin), on dirait que Pink Floyd est dans l’air ces temps-ci. Au fil des ans, Dieu sait que les baby-boomers se sont amplement exprimé au sujet du groupe anglais… La parole revient maintenant aux millénariaux : quelles sont les chansons de Pink Floyd qui font vibrer nos collaborateurs de 22 à 37 ans?  Résultat compilé selon une méthode vraiment pas scientifique pour tenter de comprendre ce qui survivra de l’oeuvre de Pink Floyd quand les fans originels auront passé l’arme à gauche.

 

5. Wish You Were Here (Wish You Were Here)

Classique parmi les classiques, mais c’est quand même à mon sens une des chansons les plus emblématiques du groupe (pas vraiment une de mes préférées par contre). Il y a une fragilité de la musique, une mise à nue du chanteur qui correspond en tous points avec la construction musicale progressive. Les paroles sont sans appel, le rythme est lancinant, on retrouve tout ce qui fait Pink Floyd.

– Ambrune Martin

4. Interstellar Overdrive (The Piper at the Gates of Dawn)

Cet hymne instrumental allait devenir le fondement des longues pistes expérimentales sans paroles de Pink Floyd (voir Echoes ou A Saucerful of Secrets), tout en semant les graines de ce qui allait devenir le noise rock, le shoegaze, le post-rock expérimental. C’est du art rock bruyant à son plus flyé.

Il existe plusieurs versions de cette pièce mythique. Elle apparaît en 1967 sur l’album The Piper at the Gates of Dawn dans une version qui dure près de 10 minutes, mais différents mix existent et valent tous la peine. On raconte qu’il s’agit d’une improvisation en studio, ce qui n’était pas chose commune à l’époque, mais sa construction demeure intrigante, réfléchie, presque calculée lorsqu’on l’étudie. Les guitares nous racontent quelque chose…

L’inventivité de sa conclusion, alors qu’on ramène le riff épique du début mais avec un jeu de pan stéréo étourdissant, procure un effet de catharsis incomparable.

Rendez-vous à la SQDC. Revenez à la maison. Appuyez sur Play. Visiter l’overdrive interstellaire.

– Marc-André Mongrain

3. Goodbye Blue Sky (The Wall)

Notre photographe Thomas Mazerolles a été marqué par « le visuel magnifique sur le film The Wall, cette transformation folle du Union Jack qui s’effondre pour devenir une croix », alors que notre rédac’ chef se remémore cette même séquence animée pour l’opposition des deux fleurs représentant les deux sexes qui se séduisent et s’entredéchirent.

Quoi qu’il en soit, il s’agit de l’un des plus beaux arpèges de guitare acoustique qui soit, des textes poétiques et sombres qui résonnent plusieurs minutes après que la chanson soit terminée.  » The flames are all long gone, but the pain lingers on. »

– Marc-André Mongrain

2. Comfortably Numb (The Wall)

Cette chanson clôturait le concert montréalais de Roger Waters en octobre 2017 et, à vrai dire, je ne m’y étais jamais vraiment attardé par le passé. Seulement, Comfortably Numb m’a subjugué au Centre Bell et très vite, et je l’ai écouté en boucle. Son histoire conflictuelle entre la vision de Waters et celle de Gilmour accouche finalement sur un titre représentant avec magnificence deux univers musicaux singuliers, d’abord avec cette ouverture évasive chantée par le bassiste, puis,  enfin, avec ce final époustouflant interprété par le guitariste.

– Victor Perrin

 

Encore une remarquable construction mélodique avec des refrains et des solos qui s’envolent dans l’espace à n’en plus finir. Avec la résonnance propre à cet album, avec ses échos et delays psychédéliques qui viennent appuyer les différents mouvements de ces sept minutes monumentales, et encore du grand grand solo rock de Gilmour, épique et majestueux à en dresser les poils sur les bras dans un final tellement beau qu’on est presque triste qu’il soit fini et disparaissent en fade out dans l’espace.

– Bruno Maniacci

Et LA chanson qui nous fait le plus vibrer, c’est quoi ?!

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