Rufus Wainwright

Rufus Wainwright à Osheaga: intimité en foule

Le Montréalais devenu newyorkais Rufus Wainwright avait un drôle de rôle à combler dans la programmation du dimanche 2 août d’Osheaga. Entre les prestations de Vampire Weekend et The Decemberists (alors que la foule n’avait pas encore oublié l’énergique spectacle des Ting Tings), Rufus se présentait seul au piano et à la guitare pour un concert intime.

Dans le contexte, le chanteur bilingue a tiré son épingle du jeu en offrant un spectacle à hauteur d’homme et somme toute assez rassembleur, avec quelques surprises au menu.

Rufus n’a pas perdu de temps pour mettre la table. Après s’être installé au piano sans tambour ni trompette, il a amorcé la prestation avec son succès Going To a Town pour ensuite enchaîner avec La Complainte de la butte, écrite par Jean Renoir il y a plus de 50 ans.

Duo mère fils

Peu après, Rufus quittait les touches noires et blanches pour agripper une guitare acoustique. Après deux chansons dans cette formule (Sansoucis et I’m Not Ready To Love), une première surprise nous était révélée : la maman de Rufus Wainwright, la célébrissime Kate McGarrigle qui a longtemps chanté un folk feutré auprès de sa sœur Anna, a rejoint fiston sur scène pour deux duos fort émouvants.

La paire mère-fils a d’abord entonné une version presque improvisée d’Entre la jeunesse et la sagesse, l’une des chansons marquantes de la carrière des sœurs McGarrigle. La voix éraillée de Mme McGarrigle s’harmonisait à merveille avec celle dorée du fiston.

Rufus Wainwright s’est ensuite offert un cadeau. Avec sa mère toujours au piano, le chanteur, réputé pour so

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