Le Wilder (ou édifice Wilder) est une toute nouvelle salle située sur la rue Bleury, à Montréal, au sein du Quartier des Spectacles. Le Wilder marque un tournant historique pour les arts chorégraphiques, du ballet au contemporain. Tangente, l’Agora de la danse, Les Grands Ballets Canadiens de Montréal, et l’École de danse contemporaine de Montréal, quatre organismes phares de la danse, investiront à l’hiver 2017 l’édifice Wilder.
Centre de diffusion, de création, de formation, et d’entrainement, Le Wilder sera LA destination danse à Montréal et au Québec, un espace unique offrant un panel de nouveaux services aux professionnels du milieu et au grand public. Grâce à sa nouvelle salle de diffusion, à sa plateforme de recherche Studio Libre, et à son Laboratoire pouvant accueillir des artistes en résidence, Tangente pourra honorer sa mission de diffuseur et de soutien à la création.
C’est le 22 mai 2013 que le gouvernement annonçait une grande nouvelle pour le milieu florissant de la danse : Le Wilder verra le jour à l’hiver 2017. Les travaux ont officiellement débuté le 3 mars 2014. Situé à l’angle de la rue Bleury et Sainte-Catherine, le bâtiment du Wilder a été construit en 1918 et porte le nom de son premier propriétaire H. A. Wilder.
Psychologique, « De la glorieuse fragilité » traite, avec simplicité et poésie, de la danse dans toute son humanité. Ce dernier Opus de la compagnie K par K offre une expérience artistique et humaine qui touchera les amoureux de la danse.
On dit de Caroline Laurin-Beaucage, active sur la scène dansée montréalaise depuis 17 années, qu’elle est fascinée par le corps de ses danseurs au point de le placer au cœur de toute sa recherche chorégraphique. Elle, qui a été interprète pour Ginette Laurin, Paul-André Fortier et Jean-Pierre Perreault, crée maintenant GROUND à l’Agora avec le même acharnement à défier la gravité, la plus grande contrainte qui soit en danse.
Voué à la jeune création en arts vivants, le Festival OFFTA en marge du FTA, se poursuit jusqu’au 3 juin avec son étonnante programmation de 17 spectacles et performances mobilisant une cinquantaine d’artistes de la relève pour sa 12e édition. Réunis en un programme double, « moteur » d’Enora Rivière et « Normal Desires » d’Émile Pineault, viennent d’être présentés à l’Espace Vert du Wilder – Espace danse, en deux visions artistiques très différentes, comme il faut s’y attendre avec ce festival s’adressant aux plus irréductibles parmi les téméraires.
C’était soir de création mondiale mercredi pour la compagnie Daniel Léveillé Danse, avec « Quatuor tristesse » présentée dans le cadre du Festival TransAmériques à la Salle Rouge du Wilder. Deuxième opus, après « Solitudes duo », d’un nouveau cycle pour le chorégraphe qui a reçu le Grand Prix de la danse de Montréal l’année dernière, et qui depuis 2007 en est à sa quatrième participation au FTA.
Incubateur de talents émergents et pôle de création, LA SERRE – arts vivants, vient d’annoncer au Monument-National la programmation du prochain OFFTA, une manifestation annuelle en arts vivants vouée à l’avant-garde sans cesse repoussée plus loin. Ainsi, pour sa 12ième édition qui se tiendra du 25 mai au 3 juin dans 10 lieux culturels à Montréal, le OFFTA 2018 propose 17 spectacles et performances qui permettront de faire entendre haut et fort une cinquantaine de jeunes artistes.
Martin Faucher, le directeur artistique du Festival TransAmériques depuis 2014, portait des chaussures neuves pour le dévoilement de la programmation complète du 12e FTA devant la presse et ses nombreux festivaliers boulimiques, d’une fidélité à toute épreuve. 25 spectacles en provenance de 10 pays envahiront avec frénésie 17 lieux culturels à Montréal du 23 mai au 7 juin.
À chaque saison, les rédacs chef de Sors-tu.ca, Bible urbaine et Les Méconnus s’installent autour d’un livret de programmation de Tangente et feuillettent, se questionnent, s’imaginent ce qui se passera sur scène lors de telle oeuvre…
La compagnie de Vancouver Out Innerspace Dance Theatre fait un saut à L’Agora de la danse, entre ses tournées internationales, pour présenter une œuvre dont le processus créatif s’inspire de l’univers de grands cinéastes comme David Lynch, Alfred Hitchcock, Noam Chomsky, Akira Kurosawa, Sergio Leone, Norman McLaren ou encore Stanley Kubrick. Le résultat donne une danse cinématographique livrée en noir et blanc sur des musiques angoissantes mais terriblement efficaces.
La chorégraphe nippone Kaori Seki vient présenter sa dernière création « Amigrecta » à l’Espace danse de l’édifice Wilder du 18 au 21 octobre. Visiblement attendue, et accompagnée de quatre interprètes, elle tient les sens en alerte d’une salle comble.
Pour leur première collaboration au sein de l’édifice Wilder, Tangente et l’Agora de la danse ont le plaisir de présenter un projet qui mêle les formes et les tendances artistiques. Du 18 au 28 octobre, performances chorégraphiques à couper le souffle et courts-métrages d’exceptions se succèderont pour vous proposer une découverte du monde de la danse contemporaine japonaise. Diane Boucher, la commissaire à l’origine de Dansu, a pris le temps de parler avec nous de cet évènement.