Tenu depuis 2004 par Denise Filiatrault, le Théâtre du Rideau Vert a été fondé en 1948 à Montréal. Situé sur la rue Saint-Denis, en plein coeur du plateau Mont-Royal, ce théâtre de renom est le plus ancien théâtre professionnel francophone en Amérique du Nord.
Dans une première collaboration au Théâtre du Rideau Vert, la metteure en scène Brigitte Poupart propose une percutante adaptation d’une pièce de l’autrice australienne Kendall Feaver, The Almighty Sometimes, adaptée ici en Jamais, Toujours, Parfois.
La pièce La machine de Turing a remporté plusieurs prix Molière en France suite à sa création en 2018. Adaptée au Théâtre du Rideau Vert, l’oeuvre nous plonge dans l’intimité de ce génie marginal et rassuré par les chiffres.
Le Théâtre du Rideau Vert ressort l’oeuvre coup-de-poing Un reel ben beau, ben triste de l’Abitibienne Jeanne-Mance Delisle, écrite en 1976. Revisitée pour la première fois depuis 1993 par Marc Béland à la mise en scène, la proposition est intéressante mais crée une atmosphère crue et inconfortable malgré une performance soutenue et intense.
Dès le 7 février, les théâtres et salles de danse de la métropole pourront accueillir à nouveau leur public, à 50% de leur capacité (et pour un maximum de 500 personnes par représentation). Du côté des scènes musicales, très peu de nouvelles: beaucoup ont reporté leur programmation au printemps. Mais du côté du théâtre, ça se passe! Survol de la reprise des activités culturelles montréalaises.
Le théâtre renaît! Après plusieurs mois plutôt tranquille du côté du théâtre en raison de la pandémie, voilà que le Théâtre du Rideau Vert, à Montréal, confirme sa réouverture avec la présentation d’une première pièce cet automne : Adieu Monsieur Haffmann, un texte de Jean-
Philippe Daguerre, dans une mise en scène de sa directrice artistique, Denise Filiatrault.
Pendant que se joue une brillante production de La Maladie de la mort de Marguerite Duras au Prospero, le Théâtre du Rideau Vert présente Le Malade imaginaire où le célèbre hypocondriaque de Molière déçoit sous les traits du comédien Luc Guérin, calé dans son vieux lazy-boy atypique, et dans l’ensemble, la mise en scène plutôt faible de Michel Monty.
Alors que la nouvelle décennie a commencé depuis un mois, on rentre maintenant au cœur de l’hiver et il va falloir se motiver à sortir. Heureusement, la programmation culturelle de février a tout pour nous emmener hors de nos condos confortables. Enfilez vos meilleurs bas et vos plus belles chaussures d’hiver, il y a au moins un show qui vous intéressera ce mois-ci!
Rire des autres, comme rire de nous-mêmes, provoque un défoulement collectif qui fait sauter la baraque, particulièrement cette année avec une 15e « Revue et Corrigée » mordante, qui n’épargne personne.
La première de la pièce « Le Schpountz » avait lieu au Théâtre du Rideau Vert le 9 mai dernier. Cette adaptation d’un film datant de 1938, qui se poursuit jusqu’au 8 juin, a été brillamment adaptée à notre époque. Avec des acteurs bien connus du public québécois friands de télévision, dont Rémi-Pierre Paquin dans le premier rôle, la comédie se moque bien de la culture populaire et fait sourire du début à la fin.
« Réunir en une même saison les grands Cervantès, Molière et Strindberg, pour les faire cohabiter avec des écritures contemporaines nord-américaines, est pour moi aussi stimulant que réjouissant », nous dit Denise Filiatrault dans le programme de la prochaine saison du Rideau Vert