Snoop Dogg

Snoop Dogg au Festival de Jazz de Montréal | Comment Snoop a marqué son territoire

Question de se préparer pour la visite de Snoop Dogg/Lion/Zilla le 4 juillet, dans le cadre du Festival de jazz de Montréal, on s’est dit que ce serait bien de faire un petit récapitulatif de la carrière du D-O-double G. Alors voici, survol du parcours d’un des artistes les plus importants de l’histoire du hip-hop.

 

LES DÉBUTS

Calvin Broadus Jr., de son vrai nom, a été littéralement propulsé dans la stratosphère du gangsta rap via son ami et producteur-légende Dr. Dre, qui l’a fait apparaître sur plusieurs pistes de The Chronic.

Et quand on dit littéralement propulsé, on veut dire que le premier album de Snoop, Doggystyle paru en 1993, s’est retrouvé en pôle position du billboard, dès sa sortie.

Historiquement, c’était la première fois que le premier album d’un artiste atteignait ce sommet.

Si de s’être acoquiné avec Dre et toute la bande de Deathrow Records (Tupac, Suge Knight et cie) l’a certainement aidé à se tailler rapidement une place au top, c’est itou son flow nonchalant et sa façon de dépeindre la réalité méga violente des rues de Long Beach qui le distinguait.

Ça et son vocabulaire. Fo shizzle.

 

L’ÈRE DU FEATURING

Après la mort du gangta rap, qui aura été à la fois l’âge d’or du genre et sa période la plus sombre, le Doggfather traverse une période plus précaire.

Sa carrière connaîtra des hauts et des bas durant quelques années, avant d’être relancée en grande, encore une fois grâce à une collaboration avec Dr. Dre (qui deviendra un masto-classique).

Peut-être est-ce à ce moment que Big Snoop s’est dit « Maudine, c’est payant les collaborations. J’devrais en faire plus. » Résultat : il est aujourd’hui probablement l’artiste le plus ouvert à collaborer. Avec n’importe qui.

Si tout un chacun a en tête ses fréquentes apparitions aux côtés de Pharell et du crooner le plus voyou du monde, Nate Dogg (R.I.P.), sachez qu’il y en a toute une liste beaucoup plus impromptue.

Certes, il y a ses récentes affiliations avec Psy, ou Katy Perry, ou Miley Cyrus, David Guetta, Robyn et à peu près quiconque a fréquenté les palmarès pop des dix dernières années, mais on est encore loin d’être dans les plus obscures.

Saviez-vous que Snoop et Willie Nelson avaient fait une poignée de chansons ensemble ?  Que Snoop et Eddie Murphy avaient un hit datant de 2013 ? Vous vous souvenez de Red Light Green Light, avec Limp Bizkit ? Et de sa pièce avec Staind ? Avec Everlast ?

De ses contrats publicitaires pour des produits aussi peu glamour que les Hot Pockets (exact, des calzones bas de gamme style pizza pochettes) ?

Vous voyez le point.

Mais quand on y pense, son amitié avec Willie Nelson est cohérente vu le fulgurant amour qu’ils partagent pour le weed.

 

LES MÉTAMORPHOSES

Snoop a toujours été de ceux qui mènent plusieurs projets simultanément. Déjà dans les années 90, il participait activement au projet de ses protégés Tha Dogg Pound et avait son propre groupe, 213 (dont le premier album ne sortira finalement qu’en 2004).

Mais depuis 2013, il emprunte aussi de nouveaux pseudonymes/alter ego pour pouvoir multiplier ses explorations musicales.

Ce qui fait que pour Reincarnated, album entièrement reggae produit en majorité par Diplo, il se présente comme étant Snoop Lion.

Pour 7 Days of Funk, disque funk-hip-hop produit par Dam-Funk rappelant les débuts du Dogg, il se présente comme étant Snoopzilla.

En espérant qu’on ait droit à un peu de tous les Snoops le 4 juillet.

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