The Motorleague et cie au Turbo Haüs | Rock complice

Pas de place pour les balades jeudi soir au Turbo Haüs! Le rock y était à l’honneur avec The Sick Things, Safety, The Motorleague et Eagle Tears. Les quatre groupes se succédèrent sur la scène en laissant chacun leur empreinte particulière.

 

The Sick Things

Le premier groupe en lice était les Montréalais de The Sick Things. Avec leur allure de jeunes hommes, les cheveux longs et leur rock garage, on avait l’impression qu’ils étaient une bande d’adolescents jouant de leur instrument dans le garage de leurs parents, la porte ouverte, les amis dans l’allée. Les passages de guitare n’étaient pas toujours très clairs, ce qui faisait perdre les nuances dans leur musique.

Safety

Venant de Brooklyn, le trio Safety était le deuxième à se présenter sur la scène. Avec un son beaucoup plus punk que le groupe précédent, on s’attendait à une prestation plus déchaînée et décoiffante, mais ce ne fut pas vraiment le cas. Les voix étaient également faibles et manquaient définitivement de raffinement. On sentait tout de même leur plaisir à performer, mais l’ensemble n’était pas très cohérent.

The Motorleague : Une classe à part

Quand The Motorleague monta sur les planches, le vent tourna. Tout à coup, on se trouvait ailleurs. Les Monctoniens avaient de l’aplomb, ils étaient dégourdis et leur son était tranchant et au point.

Entamant All The Words devant le public qui s’était agglutiné vers l’avant de la scène, leur expérience s’est tout de suite fait sentir avec l’aisance avec laquelle les membres bougeaient et rentraient en contact les uns avec les autres. Des regards complices s’échangeaient, des grimaces partagées, bref, les quatre membres de The Motorleague avaient l’air de s’amuser et ils réussissaient à transmettre cette énergie au public qui s’agitait réellement pour la première fois de la soirée.

Chose qu’aucun groupe n’avait encore tentée, le chanteur Don Levandier et le bassiste Shawn Chiasson ont encouragé la foule à se joindre à eux sur North America et Every Man Needs A Cape Breton, ce que la foule fit avec enthousiasme. Le quatuor a également performé des pièces de leur plus récent album Holding Patterns avec The Boards et You Won’t Believe What Happens Next.

Ce que l’on attend d’un groupe rock, The Motorleague en a fait preuve pendant leur prestation. Un peu de déchaînement, une attitude rock n’ roll, des solos endiablés avec la guitare dans les airs… Quoi demander de plus?

Eagle Tears en conclusion

Pour finir la soirée, le groupe Eagle Tears a pris le contrôle de la scène devant une salle de plus en plus clairsemé. Malgré tout, les membres du groupe ne semblaient que peu affectés par cette situation et jouèrent leurs pièces rock à tendance instrumentale comme si de rien n’était.

Il était évident qu’ils maîtrisaient tous leur instrument respectif, car les morceaux étaient souvent parsemés de solos et de passages instrumentaux complexes.

 

Grille de chansons (The Motorleague)

01 All The Words

02 You Won’t Believe What Happens Next

03 Take Like You’re Giving

04 ?

05 The Boards

06 North America

07 We Are Chemical

08 Every Man Needs a Cape Breton

Vos commentaires