Foo Fighters

Lollapalooza Jour 3: Les Foo Fighters, Arctic Monkeys, Explosions in the Sky et Cage the Elephant sous le déluge!

Dimanche 7 août 2011 – Grant Park (Chicago, Lollapalooza)

Les orages se sont mis de la partie pour cette troisième et dernière journée du festival Lollapalooza. Par conséquent, les Foo Fighters et Cage the Elephant ont dû performer sous le déluge alors que Explosions in the Sky et Arctic Monkeys ont vu leur prestation respective être repoussée et écourtée, pendant que les 90 000 festivaliers pataugeaient dans un Grant Park transformé en bain de boue.

 

Dame Nature s’est d’abord interposée entre Cage the Elephant et son public vers 17h45, alors que le chanteur Matt Shultz tentait visiblement de battre un record Guiness du nombre de bains de foule qu’un musicien prendre en une seule prestation.

Matt Shultz de Cage the Elephant. Photo par Marie-Pier Gagnon Nadeau.

Déjà intense avant cette inclémence, la prestation de Cage the Elephant a alors atteint son apogée. Le groupe, qui n’avait pas l’intention de s’en laisser imposer par les caprices de la météo, enterrait carrément le tonnerre avec son rock’n’roll fortement inspiré de grunge et de punk.

On savait déjà que les albums de la jeune formation ne pouvaient pas faire honneur à ses performances live. Cage the Elephant, ça se passe en spectacle, c’est connu. Maintenant, on sait que Cage the Elephant, ça se passe sous la pluie.

 

Arctic Monkeys et Explosions in the Sky : retardés et écourté

Alex Turner de Arctic Monkeys. Photo par Marie-Pier Gagnon Nadeau

Les intempéries n’ont pas arrêté Cage the Elephant dans son élan, mais la prestation du groupe australien Arctic Monkeys, elle, en a écopé. Avec une demi-heure de retard, le groupe s’est pointé sur la scène principale (détrempée puis épongée) pour offrir une performance écourtée mais de bon ton. Certains spectateurs les attendaient avec impatience, d’autres s’étaient résolus à improviser une partie de glissade dans la gadoue, à la Woodstock ’94.

Le groupe instrumental texan Explosions in the Sky devait pour sa part patienter sur la scène située en diagonale de celle où Arctic Monkeys se produisait. Aussi amputée de 15 minutes, la prestation de la formation post-rock s’est avérée assez intense et tout en contrastes. Explosions in the Sky n’a pas eu le loisir de construire adéquatement un momentum en raison de son temps plus limité que prévu, mais elle aura pour le moins ajouter une touche de finesse à une soirée passablement rock’n’roll.

 

Déluge #2 pendant la prestation des Foo Fighters

Les Foo Fighters, eux, disposaient de 2 heures pour en mettre plein les tympans à la foule. Dave Grohl et ses potes n’ont pas perdu de temps en assénant Bridge Burning, Rope et The Pretender aux dizaines de milliers de résistants qui refusaient de rentrer au sec.

Photo par Cambria Harkey

Une deuxième bordée de pluie, encore plus intense que la première, s’est abattue sur Grant Park au moment où le groupe entonnait My Hero. La foule en liesse n’en a pas fait de cas, au contraire.

En digne icône « col bleu » du rock, Dave Grohl n’a pas hésité à se rendre au bord de la scène, question de goûter à la douche collective, guitare à la main. Quoi de plus rock’n’roll que des solos de guitare sous la pluie! On se serait cru dans un vidéoclip.

Les Foo Fighters n’ont pas cédé aux caprices de Dame nature non plus. Ils ont plutôt nourri cette frénésie créée par la tempête à grands coups de hits fédérateurs : Learn to Fly, Monkey Wrench, Breakout, Times Like These et Best of You, entrecoupés d’extraits du nouveau disque Wasting Light.

Photo par Cambria Harkey

La prestation s’est terminée sur le classique Everlong, dédié à Perry Farrell, leader de Jane’s Addiction et créateur du festival Lollapalooza. Farrell, qui était justement présent sur le côté de la scène, est venu rejoindre le groupe brièvement, question de récolter ses accolades.

Quelle fin appropriée pour le show de clôture du 20e anniversaire du festival Lollapalooza!

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