L'Ensemble d'Ondes de Montréal

Pop Montréal 2013 – Jour 1 | L’ensemble d’ondes de Montréal (avec Patrick Watson et plus) à la Fédération Ukrainienne

Habitués d’attendre au chaud et d’apprécier un concert qui commence à l’heure prévue, des dizaines de personnes d’un certain âge s’impatientaient en file indienne au coin de Fairmount et Hutchinson,  afin de vivre de bons moments lors de l’évènement Ondes à la salle St-Ambroise de la Fédération ukrainienne à Montréal.

Photo de courtoisie, par Susan Moss.


Photo de courtoisie, par Susan Moss.

Contrairement aux informations divulguées sur le site officiel de Pop Montréal,  le concert ne commençait qu’à 21h et les portes n’ouvraient qu’à 20h.  Malgré quelques huées et commentaires désobligeants adressés aux bénévoles à l’entrée, tout s’est fait dans un ordre et un calme relatif.

Le spectacle mettait en vedette L’Ensemble d’Ondes de Montréal, trois femmes talentueuses, auquel s’ajoutent aussi trois artistes montréalais de renom : Radwan Ghazi, Marie-Jo Thério et Patrick Watson.

Ceux qui n’étaient venus que pour Patrick Watson ont mal visé.  Il n’a interprété au piano qu’une chanson revisitée : Voyager, avec l’aide d’une harpiste, d’un claviériste et du trio d’ondes Martenot, instrument de musique électronique rare et profondément mystérieux, qui était, au fond, au centre de cette soirée.

Pendant deux heures, on a eu le droit à des airs connus et moins connus du grand public en pigeant dans des œuvres du répertoire de l’instrument.  Il faut dire que celui-ci se caractérise par des sonorités particulières assez proches de la scie musicale.  Il comporte aussi un clavier suspendu et des haut-parleurs  transformés.

La soirée a aussi été marquée par la présence de Marie-Jo Thério, qui n’a rien perdu son timbre de voix si singulier, et qui a improvisé un morceau en faisant allusion au Mile-End et ses rues avoisinantes.

Ce concert envoûtant a permis d’approfondir nos connaissances en musique électronique grâce aux explications très constructives de l’ondiste Geneviève Grenier.  Rares sont les artistes qui font usage des ondes Martenot – Yann Tiersen et Johnny Greenwood de Radiohead font partie des rares chanceux – ce qui alimente davantage le mythe. Grâce à cette soirée spéciale à Pop Montréal, nous en savons désormais davantage sur cet instrument méconnu et l’univers qui l’entoure.

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