Comment recréer, devant un public, la relation entre une grand-mère au crépuscule de sa vie et sa petite-fille, jeune adulte qui attend de commencer la sienne? Comment ne pas tomber dans le pathos, le voyeurisme, l’autocentrisme? C’est là tout l’exercice d’équilibriste auquel se livre Camille Paré-Poirier dans Je viendrai moins souvent, une pièce présentée par Duceppe pour quelques soirs à la Cinquième Salle de la Place des Arts.